Index glycémique : c’est quoi et pourquoi s’en préoccuper ?

L’index glycémique est une échelle de 0 à 100 qui classe les aliments riches en glucides selon leur pouvoir glycémiant, c’est-à-dire l’augmentation de la glycémie qui en découle liée à leur vitesse de passage dans le sang, par rapport celle observée après la prise d’un aliment de référence glucose ou pain blanc. Plus l’index glycémique est bas, plus le passage du glucide dans le sang se déroule progressivement, ce qui se traduit par une augmentation modérée de la glycémie s’accompagnant d’une sensation de satiété durable. Au contraire, la consommation d’un aliment doté d’un fort indice glycémique fait grimper la glycémie, puis l’insulinémie, en flèche, avec pour conséquence un déclenchement beaucoup plus précoce de la sensation de faim et des problèmes pour la digestion des graisses. D’ou l’intérêt potentiel des régimes reposant sur la consommation d’aliments présentant un faible index glycémique, mais les médecins et les experts en nutrition demandent encore d’approfondir les travaux de recherche sur les bénéfices et les risques de chacun de ces régimes.

viaune alimentation riche en glucides d’index glycémique faible favorise la perte de poids – Articles – Informations médicales pour votre Santé.

Index glycémique

Notre alimentation est de plus en plus composée de sucres raffinés ou d’aliments transformés (peu riches en fibres alimentaires) ayant la propriété de faire exploser le niveau de glycémie (taux de sucre) sanguin. En réaction à cette élévation du taux de glycémie, le pancréas sécrète de l’insuline pour ramener le taux de glycémie a un niveau acceptable. Cette hormone incite l’organisme à s’approvisionner en énergie à partir des glucides plutôt que des graisses. Lorsque les besoins énergétiques du corps sont satisfaits, l’insuline stocke le sucre excédentaire et les graisses alimentaires non utilisés comme combustible dans les cellules graisseuses. En bref, les pics d’insuline favorisent le stockage des graisses.

Il arrive également que la sécrétion d’insuline soit trop importante et conduise à un niveau de glycémie trop bas, déclenchant une hypoglycémie réactionnelle. C’est le petit coup de barre que nous ressentons parfois après avoir mangé une barre chocolatée par exemple. Pour contrer ce coup de barre, nous mangeons … et nous stockons à nouveau.

La bonne compréhension de la notion de glycémie et d’index glycémique est essentielle dans tout programme de maîtrise de votre poids car vous l’aurez compris une alimentation trop glycémiante a comme résultat de stocker l’énergie excédentaire en graisse. Mais il y a plus grave, lorsque notre pancréas est trop sollicité, notre corps peut générer une réaction à l’insuline et résister à son action. Nous risquons alors l’insulino-résistance avec tous les risques de ce qui est appelé le syndrome métabolique avec son cortège de complications médicales.

Une alimentation favorisant un niveau de glycémie faible à moyen va inclure les aliments avec un index glycémique (IG : capacité d’un aliment à élever la glycémie sanguine) faible à moyen dont: pommes, poires, bananes pas trop mûres (IG faible) et bien mûres (IG moyen), patates douces cuites, pommes de terre avec la peau à la vapeur, carottes crues et cuites, lentilles, Pain intégral, Pain complet,

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…aujourd’hui, plusieurs auteurs (3,4) insistent sur le rôle prépondérant des glucides et en particulier des aliments à fort index glycémique favorisant l’insulinosécrétion, comme un facteur déterminant du syndrome métabolique. (…) Cette dysrégulation acquise des cellules bêta serait transmissible aux générations suivantes, du moins sur des modèles animaux. Quoi qu’il en soit, et avant d’obtenir les résultats d’études d’intervention, il apparaît légitime de recommander la consommation de céréales complètes et de composés à index glycémique modéré et, à l’inverse, de limiter la consommation de sucres simples ou d’aliments glucidiques très raffinés. Pour les patients présentant déjà des perturbations métaboliques et notamment une dyslipidémie, la consommation d’acides gras mono-insaturés et la réduction des apports glucidiques pourraient être déjà des stratégies à encourager.

Via : http://www.healthandfood.be/html/fr/article/74/syndrome_metabolique.htm